HISTOIRE DU VILLAGE
L'étymologie de LES CABANNES vient de l'occitan "CABANAS : Cabane", habitation médiocre.
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E. NEGRE: les habitations médiocres s'appellent barraca « baraque », cabana « cabane », caza « petite maison », qui ont des noms d'habitations isolées [... ] dont Les Cabannes (Cabanis, 1460).
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Guide ethnographique et toponymique du Tarn: les Cabanes /Las Cabanas [las cabanos] de l'occitan « cabana ».
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Les noms de lieux du Tarn : au Moyen-Age c'est une véritable habitation, assez grossièrement construite en bois ou en feuillage, précaire . Vient du wisigoth « caban » francisé; désigne une ferme et une exploitation agricole; apparenté au bas-latin « cappana » et vient d'une racine celtique « cab »= petite maison.
Divers éléments suggèreraient que l’antique voie d’Albi à Cahors empruntait la vallée du ruisseau l’Aurausse ou le causse la bordant au sud. Corrompis se trouvait sur un point stratégique pour le contrôle de cet axe et du franchissement du Cérou. Le terme de « cabane » attesterait la présence initiale près de la rivière de constructions précaires, abris de jardins sur les rives fertiles ou premiers ateliers de tanneurs. Il pourrait perpétuer aussi la trace d’un campement d’hébergement de contagieux lors des grandes épidémies.
Nos paisibles paysages n’évoquent plus les troubles qui ont pourtant lourdement affecté le terroir durant trois siècles. La guerre de Cent ans (1337-1453) s’est traduite par plusieurs sièges de Cordes, par les raids des Anglais du Quercy, les exactions de routiers, mercenaires licenciés, et de bandes de brigands.
Les épidémies de peste récurrentes n’ont ménagé aucun répit avant les guerres de Religion qui débutèrent localement par des violences aux Cabannes en 1462, soit dès le début des événements de portée nationale, et se poursuivirent jusqu’au règne de Louis XIII venu diriger notamment les opérations devant Saint-Antonin en 1622. Autant de périodes de terreur ou de destructions, de fortifications improvisées, de rapts, de patrouilles et de cordons sanitaires coupant les chemins.
Pendant les guerres de Louis XIV, les armées royales, traversent le pays en foulant les cultures. Les Archives départementales conservent par exemple les billets de logement de soldats chez les habitants des Cabannes ou les demandes d’indemnisation des paysans.
Avant la Révolution de 1789, Corrompis ou Les Cabannes d’une part et La Capelle Sainte-Luce d’autre part étaient des jurades ou juratifs, administrées par des jurats, sous l’autorité des consuls de Cordes, comme une douzaine de villages constituant le Consulat de Cordes au territoire très étendu.
En 1790, toutes ces communautés, les villages autant que Cordes, furent érigées en communes de plein exercice. La commune de La Capelle Sainte-Luce qui comprenait aussi le hameau de La Védillerie eut une existence éphémère avant d’être réunie à celle des Cabannes, en 1840. Cette dernière accédait, avec la fusion, à un territoire de causse et à un vignoble, aujourd’hui disparu, au-delà du site originel de la vallée du Cérou.
Au XIXe siècle, les alignements de façades le long de l’actuelle route D 600, notre promenade de l’Autan, confèrent au village l’apparence trompeuse d’un village-rue. Ces maisons, des boutiques et plusieurs auberges, témoignent d’une richesse, alors soulignée par les annuaires statistiques, fondée sur la commercialisation des produits agricoles, vins et grains, et les relations entre l’Albigeois, le Quercy et le Rouergue. Malheureusement, un exode rural précoce, le phylloxera, apparu ici en 1879, et les lourdes pertes de la Première guerre mondiale frappent durement les campagnes.
Dans les années 1920, une voie de chemin de fer, construite notamment avec la main d’œuvre des prisonniers allemands de la guerre de 1914-1918 emprunte le territoire communal et la toute proche gare de Cordes devenue le collège. Cependant, cette infrastructure de communication, d’abord destinée aux transports de charbon et de ciment entre Carmaux et Lexos, perd son utilité après la reconstruction des régions dévastées et la reprise de leurs productions. Seuls quelques ouvrages d’art en subsistent aujourd’hui.
A compter des années 1950, la notoriété du site touristique de Cordes-sur-ciel vaut aux Cabannes le passage d’artistes, l’installation de résidents secondaires français ou étrangers, la restauration souvent heureuse de vieilles habitations et l’élargissement des horizons sociaux ou culturels. Le peintre Yves Brayer ou la poétesse et conteuse Jeanne Ramel-Cals ont porté dans leurs œuvres mêmes, un regard artistique sur le village.
Yves Brayer, Le Cérou aux Cabannes
De nos jours enfin, l’arrivée de nouveaux habitants, la diversité des équipements, des activités et des initiatives associatives ou privées témoignent de ce développement qui marque la poursuite de notre histoire.
En 1972, il y eut un projet de rattachement de la commune de LES CABANNES à CORDES.
La Capelle Sainte-Luce
Le modeste hameau actuel, auquel il convient d’associer celui de La Védillerie, anciennement La Védilharié, et l’église Sainte-Lucie, est probablement le site de la commune le plus anciennement documenté et l’un des plus remarquables.
Le recensement des fiefs demandé en 1261 par Alphonse de Poitiers, gendre du dernier comte de Toulouse et frère de Saint-Louis, mentionne, parmi les quatre seigneurs locaux, Isarn de Capella chevalier, qui « tient en fief franc des mas et une tour qu’il a dans la paroisse Sainte-Lucie dans les dépendances de Cordes ». Sachant que, dans ce texte, Capella désigne La Capelle-Ségalar, on ne peut exclure que La Capelle Sainte-Luce doive la première partie de son nom à ce personnage et indirectement à son lieu d’origine plutôt qu’à la proximité de la chapelle, ou église, Sainte-Lucie, à laquelle on songerait peut-être trop facilement. Par le mot de tour, qui aura un usage durable, il faut entendre une maison forte, et par celui de mas, ici au pluriel en latin, un habitat dispersé.
Le fort, ou la tour, de La Capelle Sainte-Luce
En 1285 ce peuplement est confirmé par l’attribution à l’évêque d’Albi de la dîme précédemment perçue par un autre seigneur sur les habitants paroissiens.
A la fin de la guerre de Cent ans, en 1456, alors que la sécurité n’est pas rétablie, le seigneur du moment, Augier Roch, donne à divers habitants en censive collective, autrement dit contre paiement d’une redevance féodale, la tour, autour de laquelle s’agglomère le fort villageois toujours visible de nos jours. Cet événement est remarquable à divers titres. Il crée sur une résidence aristocratique un habitat groupé qui conservera pour plus d’un siècle le nom de Tour de la Capelle, que les notaires situent sur la communauté de Mouzieys. Il se distingue aussi par le fait que tous les habitants sont parents, constituant une sorte de clan dans lequel ne s’observent que deux noms, Bouissière et La Gante jusqu’à la fin du XVIe siècle, avant que la population augmente et se diversifie.
Comme les autres paroisses ou villages du Consulat de Cordes, la paroisse de Sainte-Lucie, comprenant La Capelle et La Védillerie, est érigée en jurade ou juratif à compter de 1601, élisant pour un an deux jurats, un pour chacun des deux hameaux, le jour de la Sainte-Luce. Ces modestes édiles exercent sous l’autorité des consuls, des fonctions fiscales, paroissiales, de police rurale et peuvent à l’occasion encadrer les villageois en armes. La collectivité produit notamment du vin, de la chaux et du tanin de redoul sur les causses, destiné aux tanneries. A la fin du XVIIe siècle, des tisserands sont installés dans l’ancien fort villageois. Cette activité perdurera jusqu’au début du XIXe siècle. Cependant, l’ancienne paroisse n’est plus qu’une annexe de celle de Saint-Antoine des Cabannes.
En 1790, les jurades de Cordes, notamment Les Cabannes et La Capelle Sainte-Luce, reçoivent le statut de communes.
Par décret du 8 décembre 1840 du roi Louis-Philippe, la commune de La Capelle Sainte-Luce est réunie à celle des Cabannes, au motif principal d’une population inférieure à 200 habitants. Les habitants conservent l’usage du cimetière de Sainte-Lucie et quelques biens sectionnaux dont les fours à pain.
Des itinéraires et des équipements de randonnée permettent de retrouver la mémoire de ce passé dans ce que l’environnement et le patrimoine doivent à la nature et aux activités humaines.
Une cazelle, élément typique du patrimoine de causse
Principaux hameaux :
Lo Garrisson Le Garrissou : le jeune chêne, chêneau
La Nausa La Nauze : la noue, mare, lagune, prairie marécageuse
La Vedilhariá La Védillerie lo vedilh : la vrille de la vigne
La Capèla Santa Lúcia : La Chapelle Sainte-Lucie
Cantarana lo Naut Canterrane le Haut : chante grenouille
Cantarana lo Bas Canterrane le bas
Lo Mas de Tula Le Mas de Tulle : la métairie, ferme, hameau
Malbòsc Malbosc : le mauvais bois
Les ruisseaux :
Ròussa : Le Rosse
Lo riu del Poget : Le ruisseau du Pouget
Ceron : Le Cérou
Bien que souvent énoncée, l’affirmation que la commune des Cabannes ait été crée à partir des communes de Corrompis et de La Capelle Sainte-Luce procède d’un raccourci excessif. Plus précisément, Corrompis désignait le site de la motte sur laquelle se trouvent toujours la tour et l’église Saint-Antoine.
Le toponyme des Cabannes était employé au moins depuis le XIVe siècle pour désigner les constructions édifiées depuis la Peyrade descendant de Cordes vers l’actuelle place Saint- Félix, l’Aurausse et le Cérou. Il s’est imposé progressivement pour l’ensemble du village avec le glissement du centre de gravité de l’habitat.
La butte de Corrompis >
La carte dite de Cassini (XVIIIe siècle) distingue les deux pôles de constructions. On notera que l’arrêté de 1790 fixant la composition des districts et des cantons, dont celui de Cordes, mentionne encore Corrompis et non Les Cabannes.
Ces mêmes sites illustraient deux activités majeures du terroir, d’une part les carrières du Garissou à Corrompis, d’où sont issues majoritairement les pierres ayant servi à l’édification de Cordes, et d’autre part les tanneries nombreuses le long des berges du Cérou ou de l’Aurausse, son affluent. Les tanneurs utilisaient des fosses à chaux, les calcayras, équipements probablement importants car mentionnés dans les actes notariés.
< Carte de Cassini
UN PEU D'HISTOIRE
QUELQUES DATES
En 1316, les petits délinquants sont invités à porter leur pierre au pavage de La Peyrade, qui mène de Cordes aux Cabannes.
Dès 1353, présence de tanneries.
En 1447, il existe des teintureries installées aux Cabannes.
En 1452, il y avait une verrerie gérée par Monsieur Bertrand.
Le 28 mai 1562, les consuls de Cordes délibèrent pour empêcher que soit vendu le blé par les gens des Cabannes à d'autres gens et lieux que dans la commune de Cordes.
En 1568, poursuite, depuis Les Cabannes jusqu'au Ségur et la Grésigne, de Fournier et quelques hommes de Cordes, qui pillaient la contrée.
En 1588, le village est incendié par les protestants. La population se plaint du brûlement des maisons et des pilleries que lesdits ennemis leur ont fait en se retirant... Ils demandent à être indemnisés sur les biens des huguenots, qui sont cause de ces dommages.
Le 14 août 1625, passage de Mme de Cornusson, femme du sénéchal de Toulouse, qui se rend au château du même nom.
Le sénéchal à son tour séjournera 3 jours aux Cabannes en novembre de la même année, avec une troupe de 120 cavaliers.
Le 7 avril 1628, une épidémie sévie dans la région et le pont des Cabannes n'est pas franchissable. On fait appel à 3 désinfecteurs.
En 1630, les infects (pestiférés) des Cabannes sont portés à St Jean de Mordagne.
Le 1er juin 1651, les 15 compagnies qui ont cantonné aux Cabannes ont commis pas mal de dégâts : plainte des habitants auprès des consuls de Cordes.
Le 21 juin 1660 se produisit un formidable tremblement de terre dans les Pyrénées. D'après M. Jean-François Soulet, « les premières secousses avaient commencé à quatre heures du matin. Bagnères-de-Bigorre fut la première ville atteinte et la plus touchée ». Ce tremblement de terre fut ressenti dans tout le Midi de la France. Le notaire toulousain, Benoit Dupoix, notait sur un folio de son minutier :
Le lundy 21e jour du mois de juin 1660, sur le lever du soleil, environ les quatre heures du matin, arriva dans ceste ville de Tholose ung grand tremblement de terre, et par les lieux circonvoisins, quy espouvanta fort le peuple quy sortoit des lictz et maisons tous deshabillés. Le temps estoit calme et serain, sans vent ni thonnerre. On remarqua seulement que le soleil se leva plus palle que d'ordinaire. Force peuple courreust aux eglises prier Dieu qu'il luy pleust nous conserver.
Dans les Pyrénées, la terre continua à trembler par intermittence durant trois semaines,
En 1676, réparation de l'arche médiane du pont des Cabannes, qui était en ruine.
LA REVOLUTION DE 1789
Elle fut acceptée par l’ensemble des gens du village.
Cependant, dans beaucoup de coins, il y eut des refus d’accepter les lois antireligieuses. On entendait des cris séditieux comme VIVE LE ROI. On fêtait très mal les nouveaux dimanches "les décadi ". On abattait facilement et un peu partout les arbres dits de la liberté mais rien n’empêcha l’installation du nouveau régime.
En l'an 1804, il y avait 3 moulins sur le Cérou (Les Cabannes, Cajarc et la Bogne).
1789 – Communautés de Corrompis et de Lacapelle-Sainte-Luce, sénéchaussée de Toulouse, diocèse d’Albi.
Paroisses : pour Corrompis, Saint-Antoine, pour Lacapelle-Sainte-Luce, Sainte-Luce de Lacapelle.
Les deux paroisses ont été jusqu’à la Révolution sous la collation de l’évêque, puis de l’archevêque d’Albi. Le roi de France était seigneur des lieux.
Le 2 avril 1819, mort à Gaillac de Dame Jeanne Victoire Gertrude FONTANILLE, épouse de GUERIN du Cayla, père d'Eugénie et de Maurice, écrivains célèbres du XIXème siècle : elle était née en 1777 aux Cabannes.
LES FOIRES
Avant la révolution il y avait des foires très importantes. On y traitait surtout du bétail, gros et petit et on y vendait de la laine et des tanneries.
Une ordonnance du 12 janvier 1843 créa les 2 foires du 12 février et du 23 octobre.
Le 15 février 1855, on discute de la création de deux autres foires.
En fait, en 1868 il y a des foires nouvelles : le 8 mai ; 8 juin ; 8 juillet et 25 octobre .
Le 19 novembre 1932, à la demande du préfet du Tarn se renseignant sur l’importance de ces 10 foires annuelles et l’endroit où elles se tenaient …. Le maire lui répond :
Emplacement le long de la Grand Route et Place St Félix
1er janvier : Foire de la Jeunesse
12 février : Importante commercialement
12 mars : Importante commercialement
12 avril : Petite importance
8 mai : Petite importance
8 juin : Petite importance
8 juillet : Petite importance
25 octobre : importante
12 novembre : importante
8 décembre : petite importance
ÉVOLUTION DE LA POPULATION
1844 740 Habitants
1863 717
1876 682
1885 646
1901 491
1929 382
1975 275
1982 281
2000 320
2004 356
2012 357
2020 371
ARTISANS & COMMERÇANTS EN 1888
Le tableau ci-dessous permettra de comparer l’animation d’un village à caractère uniquement agricole il y a plus de 100 ans.
Aucun de ces métiers ou presque n’est exercé aujourd’hui alors qu’à cette époque 60 personnes et leur famille vivaient de ces professions..
Aubergiste> BEYSSIERES
Bouchers > CABARES-PEGOURIE
Boulangers> BOUYSSIERE – GIBERT-PERILLE-PEYRUSSET-YECHE
Brasseur > PEYRUSSET
Café > GROC-LACASSAGNE
Charpentier> ICHIER
Charron> CAPUS-SOULIER
Chaudronnier> BONNEVIALE- ESCAFFR
Marchand de chaussures> RAYNAUD
Chiffonnier> BALAUX
Cloutier> GOURG- GUIRAUD –NEGRIER
Cordier> LAMY
Cordonniers> ARNAL-CABANES-DUGES-ETIENNE-MOLINIER-PEYRUSSET-RAYNAUD-TURLE
Coutelier> RAYNAL
Epiciers > DAYMIE-DUTEMPS-GROC-RAYNAL-RAYMOND-SERVIERES
Entrepreneur> MARTY
Marchand de fer> GIBERT
Maréchaux ferrants> MOUYSSET-DUGET
Mariniers> BOYER-ICHE-SICRE
Menuisiers> BEISSIERES-CAVAILLE-MOLINIER-RAYNAL
Mégissier> BRUGUIERE
Sabotier> MELOUX-RAUCOULES-TOURNIER
Scieur de long> GIDON
Tailleur> ARTOUS
Tanneurs> PAQUIE-ROZIES-VIALAR
Marchands de tissus> BASTIDE-VALAX
Tonnelier> CAPOU
LES MAIRES ET ADJOINTS DE LES CABANNES, INSTITUTEURS (-TRICES).
Année 1805
1820
1825
1833
1837-1842
1842-1846
1847-1853
1854-1855
1855-1859
1860-1866
1867-1884
1885-1889
1893-1896
1897-1905
1906-1908
1909-1918
1923-1924
1925-1929
1929-1930
1931-1932
1933-1939
1940-1944
1944-1945
1945-1953
1953-1961
1961-1970
1971
1971-1989
1989-1995
1995-1998
1998-2001
2001-2008
2008 -
Les Maires et Adjoints / Instituteurs (-trices)
RAYNAL
MARTIN
ETIENNE
LACALM Mr PAYRASTE
LACALM/GIBERT
LACALM/GIBERT
DUPUY-DUTEMPS/GIBERT Mr FARSAC puis St FELIX
MALGOUYRE/LOUBERS
RAYNAL/MANDIRAC
MANDIRAC/RAYNAL Mr ITIE puis CAREL
LAUREO Mr BARTEZ et Mme RIVET
ROZIES/CROS Mme VIRAZELS
GIBERT/CROS Mme ALMON
CABARES/ICHARD Mme BOSCet Mr COMBES
DALENS/ICHARD Mr et Mme PRADAL
CABARES/ICHARD Mr et Mme PRADAL
CABARES
DALENS/ROBERT Mr et Mme BOYALS
MAUREL/ROBERT Mme TRANIER
MAUREL/MALET Mme TRANIER
ROBERT
ROUZIES
ROBERT/REYNES
GAYRAL/THURIES
GAYRAL/SOUYRI Mr NAJAC
IZARD/SOUYRI Mme RAMADE
SOUYRI/PRADAL Mr BARTHE
PEGOURIE/SOUYRI Mr DELECOULS
PEGOURIE/GARRES Mr LAVAGNE
PEGOURIE/LAVAGNE Mr LAVAGNE
LAVAGNE/GARRES Mme DION
LAVAGNE/CHIES Mme DION
LAVAGNE/WOILLEZ Mme DION
LAVAGNE/WOILLEZ Ecole intercommunale
LES ARRÊTÉS DU MAIRE (1853-2001)
1er janvier 1853 : Tous les dimanches avant 10h, chaque propriétaire ou locataire fera nettoyer la partie de voie publique faisant face à ses bâtiments et en enlèvera les immondices.
Il est défendu de laisser stationner, la nuit, aucune voiture, charrette ou chariot sur la voie publique, excepté ceux déposés devant les auberges où les conducteurs logent habituellement, à condition de les munir d'une lanterne allumée.
29 mai 1853 : commande à Jean-Pierre GUIRAL et Louis VIAL de construire sur la place du village un piédestal ayant 2,10m d'élévation, surmonté d'un petit piédestal ayant 1,75 m de hauteur (statue de St Félix).
3 août 1853 : Le rouissage du lin et du chanvre (faire tremper dans l'eau afin que les fibres textiles se séparent de la partie ligneuse) est interdit sur le ruisseau Aurosse et sur le Cérou, en amont de son confluent avec l'Aurosse. Il n'est permis qu'en-dessous de ce point.
1er novembre 1853 : le comte de St Félix vend à la commune, une parcelle située à Garrissou ou Corrompis (terre, vigne et taillis) destinée à l'établissement du nouveau cimetière.
24 septembre 1854 : clochettes obligatoires pour les troupeaux de moutons ou brebis.
1 clochette pour moins de 20 bêtes. 2 pour 20 à 35 bêtes et 1 clochette supplémentaire par groupe de 10 bêtes.
3 septembre 1858 : chasse interdite, du jour de l'ouverture de la chasse jusqu'au dernier jour des vendanges (pour protéger les viticulteurs).
15 juillet 1889 : le cercle des travailleurs est provisoirement fermé car le drapeau rouge y a été arboré. Le président du cercle n'a voulu l'enlever que par la force.
28 juillet 1889 : aucun débit de boissons ne doit se trouver à moins de 30 mètres des maisons d'école.
16 août 1896 : prix du pain...imposé à tous les boulangers.
Le pain mis en vente sera constamment bon, loyal et marchand, et aucune farine gâtée, aucun blé avarié ou son remoulu ne pourront être employés pour sa fabrication.
Défendu de mettre dans la pâte : sulfate de cuivre, vitriol bleu ou alun, sous prétexte de rendre le pain plus blanc.
Le pain sera pesé devant le client.
Le prix du pain est fixé tous les quinze jours, après le marché de Cordes, d'après le prix moyen du blé vendu sur le marché.
22 janvier 1897 : épidémie de rage (Mr BARASC, vétérinaire à Cordes)
Tout chien sur la voie publique doit être muselé, muni d'un collier, nom du propriétaire gravé sur une plaque.
Les chiens errants seront saisis et abattus sans délai.
15 mai 1902 : interdiction de barrer un chemin rural par des palissades ou des grilles en bois.
10 août 1903 : chaque habitant doit chaque jour, balayer et arroser la voie publique devant chez lui, avant 9 heures.
17 août 1913 : vente de la concession d'éclairage électrique de la commune à la société anonyme gaz et électricité de Gaillac. 2 nouvelles lampes seront installées.
7 avril 1914 : affichage électoral...
Devant la mairie, devant l'école et les 4 façades du piédestal du buste de St Félix.
8 janvier 1922 : autorisation de bal public chez Mr Lonsade, limonadier, de 8 heures à 11 heures du soir.
3 mai 1929 : création du syndicat intercommunal d'électrification (Cordes, Les Cabannes, Donnazac et Souel) ayant pour objet les études à entreprendre en vue de la construction et de l'exploitation d'une distribution d'énergie électrique sur la partie du territoire qui n'est pas encore électrifiée.
4 décembre 1929 : taxe sur les chiens (chien de berger et de garde : 5 F, chien de chasse : 10 F et chien de luxe : 15 F).
23 octobre 1929 : il est interdit de déposer sans nécessité sur toute voie ou place publique des immondices, fumiers, débris de verre et matériaux quelconques.
9 février 1930 : 28 élèves à l'école. Proposition d'ouvrir une classe enfantine à l'ancienne école des filles, destinée aux enfants des deux sexes.
Considérant que la commune (382 habitants) est dépourvue d'une salle d'asile, et que, dirigée par une femme dont l'action sur les petits enfants est toujours efficace et bienfaisante et ne peut que favoriser la fréquentation de l'école (en donnant la certitude aux familles que leurs enfants y seront l'objet d'une sollicitude particulière et de soins pour ainsi dire maternels), le CM donne un avis favorable.
15 février 1930 : interdit de laisser errer les chiens (dommages causés la nuit aux basses-cours et poulaillers).
7 avril 1930 : interdiction d'établir des barrages, passerelles ou water-closets au-dessus du ruisseau Aurosse.
28 février 1932 : de 6h du matin à 6h du soir, battue au renard sur le territoire de la commune.
7 février 1933 : demande de dépôt permanent d'explosifs par Frédéric LACOMBE.
20 septembre 1933 : limitation de vitesse fixée dans l'agglomération à 40 km/h.
4 août 1935 : contribution de la commune à la construction du pont des Cabannes.
Paul ROBERT est délégué au "conseil de discipline du personnel communal".
21 février 1937 : personnel communal : secrétaire de mairie, garde-champêtre, tambour afficheur, préposé au poids public, gérante de l'agence postale, gérante de la cabine téléphonique.
Madame TABARLY est embauchée pour le balayage des écoles.
15 février 1940 : la commune est administrée par une "Délégation Provisoire", présidée par Léon ROUZIES.
29 juin 1941 : création de la "Caisse des Ecoles".
12 avril 1942 : subvention aux régions sinistrées de la Marne (par le fait de la guerre).
21 août 1944 : le CM s'appelle "Comité de Libération" et a été désigné par le service de la Résistance.
1er octobre 1944 : vote d'un abonnement à la bibliothèque ambulante.
7 décembre 1947 : les jours de foire, le gros bétail et les veaux sont sur la promenade, les moutons sont de l'autre côté de la route (face à la promenade) et les porcs sont sur la place St Félix.
18 décembre 1949 : projet de distribution en eau potable de tout le village + 1 bouche d'incendie, en tuyaux fonte. Montant : 5 000 000,00 Frs
26 février 1950 : stationnement interdit à tous véhicules sur le foirail (promenade).
11 mai 1950 : Fête de Pentecôte des 27-28 et 29 mai . Autorisation de danser sur la route départementale n° 91. (renouvelé chaque année, par la suite)
début 1951 : système d'adduction d'eau Cordes-Les Cabannes terminé.
9 septembre 1951 : Il faut refaire les pavages et dallages détériorés par la mise en place des canalisations...
1er octobre 1952 : location presbytère à Mme BUCHE Catherine.
29 mars 1954 : problèmes sur le Cérou.
Les barrages de Carmaux jouent un rôle dans les inondations. Il faudrait des lâchers progressifs et préventifs et non soudains et importants.
L'eau du Cérou est souvent polluée par des résidus chimiques constituant un danger pour les animaux qui s'abreuvent à cette rivière.
17 novembre 1954 : Accord sur les dépenses de travaux communs d'adduction et de pompage entre les communes de Cordes et Les Cabannes.
13 janvier 1957 : construction de W.C. public et mur de soutènement, place du lavoir.
23 janvier 1957 : mise en place de panneaux "STOP" aux intersections.
19 mai 1957 : battue aux pies, corbeaux et rapaces.
15 juillet 1960 : interdiction de se baigner dans le Cérou.
12 octobre 1961 : mise en place de 2 sens uniques : CD91-CD30-rue de la Fontaine-Mouzieys.
24 mai 1965 : interdiction de vendre des pétards et autres engins explosifs pendant les fêtes de Pentecôte.
12 juin 1971 : La fête du village est prévue les 26 et 27 juin. On ne parle plus de danser sur la route !
22 septembre 1971 : limitation de vitesse pour les poids lourds à 45 km/h, dans l'agglomération.
4 avril 1973 : règlementation de l'affichage (interdit sur les murs des bâtiments publics...)
13 juillet 1973 : interdiction d'arroser, de laver les voitures, de remplir les piscines (sècheresse).
4 février 1975 : festivités prévues les 1-2-8-9-15-16-22-23 mars.
10 juin 1976 : embauche de Martine CHEVALIER comme commis de mairie stagiaire à partir du 1er juillet 1976.
18 août 1976 : règlementation du terrain d'ordures municipal.
8 novembre 1976 : Jean GROC remplace une première fois Lucien JEANJEAN (accidenté du travail), ouvrier municipal (durée 3 mois, qui sera souvent renouvelée).
1er avril 1977 : Mme Sylviane BUCHE est nommée balayeuse à l'école.
22 juillet 1979 : course pédestre (côté gauche de la RD600). Il y en aura 5 en tout, jusqu'en 1983 (organisateur : le Spiridum Club du Tarn).
1er février 1983 : début de la collecte des ordures ménagères (création du SICTOM).
1er octobre 1983 : embauche définitive de Jean Groc comme ouvrier d'entretien de la voie publique.
1er août 1984 : élaboration du P.O.S.
5 juin 1985 : reprise de la fête du village le 16 juin, puis le 21 juin (à cause de la pluie)
15 juillet 1986 : publication du P.O.S.
1er décembre 1986 : fermeture de la décharge brute municipale.
1er juillet 1994 : Jean-Paul COMBES est nommé agent d'entretien de la voie publique.
2 août 1994 : révision du P.O.S.
du 23 octobre 1995 au 30 novembre 1996 : première tranche des travaux "d’aménagement de la traverse du village".
1er juillet 1996 : instauration d’un marché simple hebdomadaire, le mercredi matin, sur la place "La promenade"
29 septembre 1996 : premier "vide-grenier", organisé par l’Association des Commerçants et Artisans du Pays Cordais
du 12 au 30 mai 1997 : extension du réseau d’assainissement à "La Peyrade".
24 et 25 mai 1997 : premier "Festival des Rêves d’Enfants".
du 12 novembre 1997 au 3 avril 1998 : deuxième tranche des travaux "d’aménagement de la traverse du village"
24 août au 25 septembre 1998 : enquête publique sur le projet de révision du P.O.S.
DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL (1904-1939)
15 décembre 1904 : Maire : Rémi CABARES
Réception des travaux de construction du préau des écoles.
23 juillet 1905 : Le petit Malavelle, âgé de 3 ans a été mordu par un chien enragé. Il a été expédié d'urgence à l'institut de Montpellier pour y suivre le traitement antirabique. Le CM vote une subvention pour aider la famille à supporter la dépense.
12 novembre 1905 : élu maire : Eugène DALENS.
12 août 1906 : proposition de Gabriel DUMAS, électricien, rue St Paul à Limoges : ce dernier s'engage à fournir à la commune la lumière électrique pour une durée de cinquante ans, moyennant la somme de 30 francs par an et par lampe de seize bougies.
4 novembre 1906 : vote de 50 francs par trimestre pour payer Mr BARASC, vétérinaire à Cordes, afin qu'il inspecte tous les animaux à l'entrée des foires.
Le CM demande à l'administration des Postes et Télégraphes le changement de la boîte aux lettres qui fait le trajet de Cordes à Vindrac, vu son état d'usure. Elle est aussi la moitié trop petite pour recevoir toute la correspondance qu'on y jette dans la traversée des Cabannes ; chose qui, d'après le retard des lettres, occasionne du préjudice au commerce.
18 février 1907 : le maire ouvre la séance, mais un incident provoqué par Germain GERVAIS fut cause du renvoi de séance à une date ultérieure.
6 mars 1907 : achat d'une boite à lettres qui sera fixée devant la mairie avec levée régulière.
Le maire fait évacuer le public pour la présentation de la liste d'assistance médicale gratuite.
18 août 1907 : construction d'un acqueduc, rue de la Cuvette.
17 mai 1908 : élu maire : Rémi CABARES
31 mai 1908 : accord sur l'emplacement de la gare de Cordes et proposition d'une gare au Mas de Tulle.
8 août 1908 : construction d'un abreuvoir à la Védillerie.
8 novembre 1908 : vote d'un secours aux familles de mineurs de Cagnac en grève.
1er août 1909 : projet d'électricité accepté (Mr DERIT, entrepreneur d'électricité à Laguépie)
12 juin 1910 : la famille Vialar est logée gratuitement (par pitié) au presbytère.
23 avril 1911 : le Syndicat d'Initiatives d'Albi propose de remplacer le projet de ligne de chemin de fer Carmaux-Vindrac par Carmaux-Laguépie. Refus du CM !
19 novembre 1911 : les habitants du quartier de la Fontaine portent plainte. L'eau et les immondices venant de la Peyrade obstruent leur égout, qui s'engorge.
16 juin 1912 : vu la proximité des Cabannes avec Cordes, le maire R. Cabarès refuse l'installation du téléphone au village.
18 août 1912 : vote d'un secours à une jeune fille de Lacapelle Ste Luce, atteinte "d'idiotie complète".
8 février 1914 : première mise en place d'isoloirs lors des élections.
7 juin 1914 : réparations aux écoles et au préau.
9 août 1914 : le CM doit organiser la rentrée des récoltes et les récoltes futures pour subvenir aux besoins de la population en ce début de guerre. Des ouvriers brodeurs vont être mis à la disposition des propriétaires pour le battage des grains, pour les vendanges et les semences prochaines.
13 février 1916 : création d'un "comité d'action agricole" par commune, pendant les années de guerre. Ce comité demande 20 prisonniers cantonnés à Cordes pour effectuer les travaux des champs (demande accordée aux propriétaires demandeurs).
Le village doit accueillir 10 rapatriés. Devant la réticence des habitants, le CM décide de les héberger, à ses frais, chez les hôteliers.
17 novembre 1918 : la commune doit être appelée : Les Cabannes Ste Luce.(avantage au point de vue transmission postale et transport des marchandises).
15 juin 1919 : l'administration des Postes refuse le nouvel intitulé. Le CM propose :
Les Cabannes sur Cérou.
2 novembre 1919 : Mr BOYALS, instituteur propose la coéducation à l'école des Cabannes (mixité). Sa femme s'occupera des garçons et filles de 5 à 8 ans et lui, des 9-13 ans.
Monument aux soldats morts pour la France : il sera installé au cimetière.
29 mai 1921 : demande que les enfants de la commune ayant 13 ans et leur certificat d'études, puissent continuer leur formation à Cordes, à l'école primaire, au cours complémentaire (supérieur) mixte.
La voie de chemin de fer (Carmaux-Vindrac) est en construction.
12 février 1922 : Il faut fermer le préau de l'école. Les nomades séjournent trop longtemps à cet emplacement et empêchent les enfants d'aller y jouer !
11 juin 1922 : demande d'installation d'une agence postale aux Cabannes.
vote d'une subvention pour la construction d'un monument "Jean Jaurès" à Carmaux.
24 septembre 1922 : après le décès de 2 membres du CM, vote.
8 octobre 1922 : maire élu : Léon DALENS.
Pas de classe les après-midis de jours de foire. La demi-journée est rattrapée le jeudi matin suivant.
15 juin 1924 : création de l'agence postale.
8 décembre 1924 : l'administration veut supprimer une classe aux Cabannes. refus du CM.
8 février 1925 : Le téléphone arrive aux Cabannes.
5 septembre 1925 : élu maire : Paul ROBERT.
15 août 1926 : suppression de la deuxième classe à l'école.
Moins de 30 élèves accueillis...Classe unique.
19 septembre 1926 : élu maire : Léon DALENS.
20 mars 1927 : construction d'un cabinet d'aisances à l'extérieur du mur ouest du préau des écoles.
19 mai 1929 : élu maire : Gabriel MAUREL.(sera remplacé pendant presque tout le mandat par son adjoint : Antonin MALET)
Création d'un poste de 2ième adjoint et de commissions (finances, travaux publics, assistance publique et syndicats intercommunaux).
15 juin 1929 : Jean ROUMIGUIERES demande l'autorisation d'installer sur la voie publique, devant le garage qu'il exploite, un dépot d'essence avec distributeur.
16 juin 1929 : Mr le Maire expose que la précédente municipalité a laissé à ses successeurs un passif assez lourd (dettes impayées entre 1924 et 1928).
"Il faut remarquer qu'une telle administration conduit à l'emprunt obligatoire, d'autant plus facheux, qu'il ne se traduit par aucun travail profitable aux habitants des Cabannes."
1er septembre 1929 : paiement des droits d'auteurs demandés par la Société des Auteurs et Compositeurs, pour les fêtes des Cabannes.
Perception de droits de place aux foires du village.
14 décembre 1929 : contrat avec l'abattoir de Cordes afin de supprimer les tueries chez les particuliers et chez les bouchers-charcutiers des Cabannes (problèmes d'hygiène). Nouvelle appellation de l'abattoir : abattoir intercommunal pour Cordes et Les Cabannes.
Le pont des Cabannes est vétuste. Le CM prend un arrêté limitant le passage des véhicules inférieurs à 3 T.
Plantation d'acacias place St Félix.
Le CM décide de supprimer le poste de "crieur public" et décide d'afficher toutes décisions publiques en mairie.
16 mars 1930 : souscription publique pour secourir les victimes des inondations des 2 et 3 mars (1795 F seront envoyés à Moissac).
Mr TABARLY accepte d'être crieur public !
6 août 1930 : les communes du canton forment un syndicat intercommunal pour la défense des agriculteurs sinistrés éprouvés par toutes les calamités publiques telles que la grêle, la gelée ou les inondations.
3 mars 1931 : l'inspection primaire annonce la réouverture d'une 2ième classe après les congés de Pâques.
15 novembre 1931 : adhésion définitive au syndicat intercommunal d'électrification. Cordes-Les Cabannes-Donnazac-Souel.
24 septembre 1932 : vote de travaux pour l'adduction d'eau et la construction d'un lavoir.
6 septembre 1934 : goudronnage de la place St Félix
18 mai 1935 : élu maire au troisième tour, au bénéfice de l'âge : Paul ROBERT (en lutte avec Gabriel MAUREL qui échouera aussi au poste de 1er adjoint, battu au bénéfice de l'âge par Gaston ORLIAC).
25 avril 1936 : emprunt pour la construction du pont des Cabannes (participation de 23 000 francs sur 25 ans).
Tensions au sein du CM.
28 juin 1936 : pour avoir l'appellation Gaillac, un vin blanc doit avoir au moins 10 degrés, cépage Mauzac et rendement de 80 hectolitres à l'hectare.
1er juin 1937 : ouverture de la ligne de chemin de fer Carmaux-Vindrac.
L'auto-rail prend les voyageurs, mais pas les bagages, qui transitent par Tessonnières et Albi !
Le train de Paris, en gare de Vindrac, n'attend pas le train de Carmaux en cas de retard !
Demande de correspondance pour un train de nuit : Carmaux-Vindrac-Paris.
(la ligne fermera le 1er juillet 1939, suite à la création de la SNCF : nationalisation des grandes compagnies de chemin de fer).
Histoire de la ligne ici (Wikipédia ! ou par Pierre Marion
11 juin 1939 : le service vicinal demande que les chemins de grande communication de la commune soient balayés par un agent communal. A renouveler chaque année. Germain TABARLY est nommé balayeur.
Demande du maintien de l'autobus de Mr VIGUIER, de Cordes, sur la ligne Cordes-Vindrac.
DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL (1838-1852)
1838 : Monarchie de juillet. Roi : Louis Philippe.
9 mai 1838 : vote d'une imposition extraordinaire pour la construction d'une maison d'école pour les garçons, une maison d'école pour les filles dans laquelle il est ménagé un local pour maison commune.Impossible de trouver dans le village des Cabannes des maisons propices pour y établir les maisons d'école d'une manière un peu convenable (imposé par la loi aux communes). Prix total : 12567.04 F Maire : Pierre Lacam
1838 : Les Cabannes-600 habitants-possède toutes les commodités d'une ville.
9 juin 1838 : vote pour la réunion des communes de Lacapelle Ste Luce et Les Cabannes.
1er janvier 1839 : embauche de Pierre DEYMIE, 40 ans, ancien sergent d'artillerie, comme garde-champêtre pour un salaire de 100 francs. Le conseil lui reconnaît l'aptitude, la meilleure réputation et l'estime publique.
Son rôle : préserver les propriétés des dévastations causées par les troupeaux et seconder le maire dans les mesures de police et dans l'intérêt de l'ordre public.
25 octobre 1838 : le sous-préfet engage la commune à utiliser la méthode de lecture de Mr Couret, dans son école. La méthode est composée de 50 tableaux dont le prix a été fixé à 50 francs + 15 francs à titre d'indemnité pour Mr Couret. Le CM accepte, vu la prospérité de l'école primaire, le zèle de Mr l'instituteur et les progrès déjà bien satisfaisants des nombreux élèves.
12 juillet 1839 : rapport de l'architecte du département, défavorable à la construction des écoles, jugeant l'idée capricieuse de construire des bâtiments à cheval sur un ruisseau...
Le conseil répond : Il faut 2 bâtiments séparés...Problème pour trouver 2 terrains à vendre. Terrains gratuits, mais voûtes à réaliser. Au dessus, caves, grenier, pièce de décharge et lieux d'aisance qui s'évacueront dans le ruisseau.
Vu l'élévation du bâtiment, il n'est pas à craindre que le petit cours d'eau limpide qui coule continuellement sous le pont puisse causer des miasmes et une humidité pernicieuse (rares inondations, causées par les pluies d'orage, où l'eau s'élève à 1,50 m, sans beaucoup de rapidité).
Plancher prévu en peuplier : même prix que le chêne, moins sujet à plier, très solide en le préservant de l'humidité.
Pas de danger pour les enfants : talus (et non précipices) qui bordent la route, de plus de 45 degrés, qui se terminent sur des prairies. Sur la route, murailles et haies vives. Les enfants sont conduits chez leurs parents, sous la surveillance des moniteurs.
Les élèves sont à l'abri de toute destruction : salle précédée d'un vestibule, d'un cabinet, et qui prend sa vue au midi, sur un vallon des plus paisibles.
55 garçons accueillis...Il y en aurait 80 l'hiver, s'il existait une salle pour les contenir.
35 à 40 filles.
7 avril 1840 : Louis Philippe, roi des Français, ordonne la réunion des communes de Les Cabannes (580 habitants) et Lacapelle Luce (183 habitants). -ordonnance signée au Palais des Tuileries, à Paris-.
9 août 1840 : première réunion du nouveau conseil municipal.
30 août 1840 : élections municipales.
20 septembre 1840 : installation des membres du Conseil.
Individuellement, debout, main droite levée, chacun prête serment :
"Je jure fidélité au Roi des Français, obéissance à la Charte constitutionnelle et aux Lois du Royaume."
Pierre LACAM est réélu maire.
1841 : hébergement de réfugiés espagnols à la boulangerie DELSOL (pendant 5 mois).
20 août 1841 et 22 mai 1842 : 10 élèves sont admis gratuitement à l'école et 6 à demi-tarif.
Rétribution mensuelle pour l'instituteur, 2F50 pour la 1ère classe (entier enseignement), 2F pour la 2ième (élèves apprenant à lire et écrire) et 1F50 pour la 3ième (commençants).
Dépense de 100F pour loger Mr le Vicaire au presbytère.
28 mai 1843 : Dame Brune de Ste Croix, institutrice, a moins d'élèves à cause du couvent qui s'est établi à Cordes. Cette personne est estimable sous tous les rapports et principalement à cause de ses talents et son instruction; Le CM vote une subvention annuelle de 100 F pour l'aider et en échange, elle élèvera quelques filles pauvres gratuitement.
Les travaux de l'école des garçons sont terminés. Une cloison sera installée dans le logement de l'instituteur pour y abriter, temporairement, la maison commune (en attendant la construction de l'école des filles).
18 octobre 1846 : Jean-Louis DUPUY DUTEMPS, est maire et ...chevalier de la Légion d'Honneur..
Il fait don de 600 francs pour l'atelier de charité (travaux d'utilité collective : voirie) créé dans l'espoir de recevoir une partie des 4 millions de francs mis à la disposition du ministre de l'intérieur pour venir au secours des classes indigentes.
24 février 1848 : seconde République.
7 janvier 1849 : l'école des filles et la mairie sont terminés. Achat d'une grande table et 16 chaises pour la nouvelle Mairie, ainsi qu'une petite table pour papier et archives.
Augmentation de la misère dûe au manque de travail dans les usines de la commune et une mauvaise année. Demande d'aides au Préfet.
Demande d'un drapeau au Préfet. Frais d'entretien du tambour de la garde nationale.
Protection de l'arbre de la liberté planté sur la place publique.
24 juillet 1849 : achat de terrain à Antoine BOYER, meunier, pour réaliser des murs servant à supporter un remblai, pour l'élargissement qui servira à l'avenir, de champ de foire et de promenade, sur les côtés de la route n°1.
9 mai 1850 : Travaux de comblement effectués par l'atelier de charité (par économie).
18 mai 1851 : mention de l'existence d'une bascule à Cordes, place de la Bouteillerie.
1er février 1852 : (Coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851). Le conseil municipal est remplacé par une Commission Municipale. Président : MALGOUYRE.
Réparation de la côte de la Peyrade (paver, empierrer, sabler).
Achat de terrain pour agrandir le cimetière.
Distribution de 80 kg de pain bis blanc aux indigents.
9 février 1852 : La grande place du village se trouve dans un état complet de dégradation (eaux provenant de la fontaine publique, des égouts ou conduits amenant des eaux infectes n'ayant pas d'autre débouché que la rue - à la saison des chaleurs, les eaux séjournent sur la place et forment une mare infecte - dans la saison d'hiver, elles forment un glacier interceptant la circulation.)
Proposition de construire des égouts qui, recevant les eaux, les conduiront dans le ruisseau souterrain conduisant les eaux d'Aurosse dans le Cérou, en ménageant une pente empêchant leur stagnation.
Réparation et entier repavage de la place (1/4 à la charge de la commune de Cordes et 3/4 à la charge de la commune de Les Cabannes).
12 mai 1852 : installation d'une pompe sur la place.
achat d'un poêle pour la mairie.
24 juillet 1852 : Mr MALGOUYRE est renommé, par arrêté de Mr le Préfet, président de la Commission Municipale. Il prête serment : "Je jure obéissance à la constitution et fidélité au président".
2 décembre 1852 : proclamation du 2nd Empire.
DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL (1940-1978)
15 février 1940 : Délégation provisoire (3 membres), présidée par Léon ROUZIES.
10 octobre 1940 : Le train arrivant trop tard à Gaillac les vendredis et jours de foires, un service de bus est organisé par l'entreprise Thubières.
12 janvier 1941 : 366 habitants. Projet d'électrification des "écarts" du village (emprunt sur 30 ans), imposée par le manque de pétrole.
3 mars 1941 : accueil de réfugiés alsaciens.
29 juin 1941 : création de la "Caisse des Ecoles".
12 avril 1942 : subvention aux communes sinistrées de la Marne.
Emploi de Lucien Jeanjean comme tambour-afficheur, balayeur des rues et ramasseur des ordures.
1er juillet 1944 : ouverture d'une classe pour les enfants réfugiés.
21 août 1944 : Comité de libération (6 membres), présidé par Paul ROBERT, et désigné par le service de la Résistance.
Subvention à la bibliothèque ambulante.
10 mai 1945 : Maire : Elie GAYRAL.
10 mars 1946 : à la demande de l'Inspecteur Primaire, fermeture du terrain devant le préau, dans la crainte des accidents en traversant la route.
Fermeture de la voute de la route, sous laquelle passait l'ancien canal du bief du moulin.
29 août 1946 : construction d'une recette-distribution des Postes, sur le terrain situé sur l'ancien canal d'amenée d'eau à l'ancien bief du moulin.
Acceptation du principe d'adduction d'eau potable dans le cadre d'un Syndicat Intercommunal avec Cordes. On envisage d'agrandir le cimetière.
1er décembre 1946 : projet de construction d'un groupe scolaire.
5 octobre 1947 : interdiction aux nomades de stationner sur le territoire de la commune.
15 février 1949 : participation à l'achat d'un camion-citerne pour le centre de secours de Cordes.
3 mai 1950 : limitation de vitesse à l'intérieur de l'agglomération : 20 km/h pour les poids lourds et 30 km/h pour les autres véhicules.
18 janvier 1951 : avis défavorable au réarmement allemand, préconisé par les gouvernements de la coalition atlantique...Tout homme qui n'a pas (et ne peut avoir) la mémoire courte ne peut oublier tout ce que nous a fait subir l'envahisseur Prussien et Hitlérien.
9 septembre 1951 : fin des travaux d'adduction d'eau.
20 septembre 1951 : projet d'urgence...Construction d'un groupe scolaire sur terrain Négrier.
14 décembre 1952 : réfection complète des écoles.
17 janvier 1954 : électrification de l'école et de la poste.
10 juillet 1956 : adduction d'eau à Lacapelle.
18 avril 1959 : adduction d'eau à la Védillerie.
1er août 1959 : achat terrain pour dépôt d'ordures (à Cajarc).
12 décembre 1959 : subvention aux sinistrés de Fréjus.
13 février 1960 : organisation collecte des ordures ménagères (le samedi).
17 janvier 1961 : Les services des Ponts et Chaussées sont chargés de la gestion de la voirie communale.
30 septembre 1961 : démission du maire pour raison de santé.
Election de Marcel IZARD.
30 mai 1962 : subvention pour voyage de fin d'année à l'école.
8 septembre 1962 : arrêt des travaux d'électrification dans le village, imposé sur ordre de Mr le Ministre des Beaux-Arts.
22 juin 1963 : subvention au comité des fêtes pour déficit de la fête patronale.
Subvention pour l'érection d'un monument à Verdun.
Création du Syndicat des Riverains du Cérou.
1er janvier 1964 : bail de location du presbytère.
6 novembre 1965 : prêt des anciennes écoles au groupe des Eclaireurs de France de Cordes.
6 septembre 1966 : création d'un S.IV.O.S. pour gérer le C.E.G. !
12 février 1967 : autorisation de créer un dépôt d'ordures au Féral.
31 mai 1969 : classement de la croix de fer forgé datant du 16ième siècle (place de l'église).
16 août 1970 : décès du maire, Marcel IZARD. Elections le 13 septembre pour un conseiller.
26 septembre 1970 : Maire : Gabriel SOUYRI.
24 octobre 1970 : premiers problèmes d'utilisation du dépôt d'ordures.
22 mars 1971 : Maire : Roger PEGOURIE.
24 avril 1971 : installation du téléphone à la mairie.
9 juillet 1971 : installation des bancs sur la promenade.
11 septembre 1971 : étude pour la construction d'un lotissement municipal.
15 janvier 1972 : fusion Cordes-Les Cabannes. Le C.M. vote le statu-quo.
25 février 1972 : projets de rénovations de l'église et de l'école.
8 juillet 1972 : Refus définitif de fusion avec Cordes.
12 février 1973 : relais municipal de télévision.
12 mai 1973 : ramassage des ordures ménagères 2 fois par semaine.
Pose d'un panneau d'affichage communal. Achat photocopieur d'occasion.
4 octobre 1975 : achat du terrain du lotissement.
1er juillet 1976 : Martine CHEVALIER, secrétaire de mairie.
Eté 1977 : nettoyage berges du Cérou par l'association Concordia.
22 avril 1977 : salle donnée au "Club Cyclo".
9 décembre 1977 : début des travaux d'assainissement.
Premier loto de l'école...Lotissement : travaux en cours.
DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL (1978-1999)
Maire : Roger PEGOURIE.
13 avril 1978 : réception de la première tranche des travaux d'assainissement du village.
Nettoyage des berges du Cérou par l'association "Concordia".
2 septembre 1978 : 2ième tranche d'assainissement (station de pompage et relèvement à la place St Félix et raccordements et refoulement sur la station d'épuration de Cordes). 3 maisons sont construites au lotissement communal.
17 novembre 1978 : vente du presbytère à Mr VILLEMOT Fernand. Echange terrain à Mr BARRIE pour mise en place d'une "aire de pique-nique".
Mise en place du "MINICAR" du Pays Cordais.
20 avril 1979 : restauration de la salle du "troisième âge" au-dessus de la mairie (peinture, sol, chauffage électrique).
14 septembre 1979 : restauration de l'église St Antoine par l'entreprise DELMAS.
2 novembre 1979 : lotissement communal : il reste 3 lots à vendre sur 21.
1er décembre 1979 : réfection peinture et plafond de la salle de classe.
aménagement de la cave de la mairie par les jeunes du village.
9 février 1980 : concours demandé de la D.D.E. pour assurer une mission d'aide technique à la gestion communale.
22 mars 1980 : achat d'un terrain à Mr PERRIES pour l'agrandissement du cimetière. (procédure d'expropriation).
17 août 1980 : inauguration de la nouvelle église avec les Frères PRADELLES.
1er octobre 1980 : décision d'achat de l'immeuble de Mlle DURAN (ancien hôtel GROC) pour 400 000 francs.
16 avril 1981 : achat de 8 bancs et 40 chaises pour l'église.
22 décembre 1982 : fermeture de la salle des jeunes après dégradations.
L'hôtel GROC est acheté. Un premier nettoyage sera effectué par les jeunes de CONCORDIA au printemps 83.
26 janvier 1984 : accord pour l'installation d'une crèche halte-garderie parentale.
1er juillet 1984 : construction d'une école neuve à la place de l'ancien lavoir de la commune.
10 novembre1984 : début des travaux à l'hôtel GROC.
5 avril 1985 : le dernier lot du lotissement CORROMPIS est vendu.
Fin des travaux de l'Hôtel GROC.
8 mars 1986 : l'école neuve est en service depuis janvier.
Signature des conventions de location à la Maison de la Communication.
19 avril 1986 : plan national "Informatique pour tous".
Spectacles FOL : convention.
11 avril 1987 : travaux prévus au budget : réparation toiture mairie, parking de la Maison de la Communication, aménagement du bureau de poste et de la salle des archives.
26 mai 1988 : création de la zone artisanale. Vente du premier lot à Mr Alain BURY.
29 décembre 1988 : construction de 8 logements au "Féral", par les HLM du Tarn.
Travaux 1989 : façade mairie et ancienne école, réfection toiture du préau de l'école.
27 avril 1989 : équipement cantine scolaire (lave-vaisselle, tables, chaises, four).
7 décembre 1989 : subvention au comité des fêtes pour l'installation fixe de lignes d'éclairage.
5 avril 1990 : parrainage de "Barbesti", village roumain.
Projet de RPI Bournazel-Mouzieys-Les Cabannes.
13 septembre 1990 : travaux en cours : agrandissement du cimetière communal, mur de soutènement du lotissement communal et aménagement ancienne école en salle de réunion.
25 avril 1991 : travaux 91 : aménagement de la cour de l'école, éclairage du terrain de pétanque, aménagement du nouveau cimetière, remplacement photocopieur pour la mairie.
21 octobre 1991 : première séance de cinéma avec "Robin des Bois".
30 janvier 1992 : la déchetterie est ouverte.
8 octobre 1992 : création du "Réseau d'écoles" du Pays Cordais.
Projet d'aménagement de la traverse du village.
22 avril 1993 : achat d'un télécopieur.
6 juillet 1993 : aménagement de l'aire de pique-nique (tables, bancs, w.c., poubelles).
22 décembre 1993 : informatisation du secrétariat de mairie.
1er janvier 1994 : création de la "Communauté de Communes du Pays Cordais".
23 juin 1994 : création du Regroupement Pédagogique Intercommunal Cordes-les Cabannes (Un Syndicat Intercommunal à VOcation Scolaire sera mis en place en septembre).
27 octobre 1994 : achat d'une tondeuse-débroussailleuse.
1995 à 1998 : travaux d’aménagement de la traverse du village
23 février 1995 : vente du 2ième lot de la zone artisanale à Mr et Mme Nonorgues
23 juin 1995 : réélection de Roger Pégourié au mandat de maire
7 août 1996 : premier marché hebdomadaire du mercredi matin
8 août 1996 : étude de faisabilité pour la création d’une école maternelle intercommunale
26 juin 1997 : Contrat Espace 2000
7 février 1998 : premiers travaux d’aménagement et de nettoyage des berges du Cérou dans le cadre du "Contrat de Rivière".
29 octobre 1998 : Patrick LAVAGNE élu maire, après la démission de Roger Pégourié.
26 novembre 1998 : approbation de la révision du P.O.S.
5 février 1999 : instauration de la taxe de séjour.
achat d’un tracteur et d’une benette.
15 juin 1999 : ouverture de la base de loisirs "Le Garissou" (Communauté de Communes)